« Para un jour ; para toujours ! »

« Para un jour ; para toujours ! »


Sa carrière au 1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de marine, reprise pratiquement au bas de l’échelle, s’annonçait plutôt bien - malgré la répugnance des paras vis à vis de l’arme dont il venait.
Pourtant elle tourna court également, au bout d’à peine deux ans ; une disparition de matériel sensible – décidément ! – à savoir de deux postes émetteur-récepteur radio, au sein de la cellule qu’il avait intégré récemment – « l’Instruction Spécialisée » -, lui fut attribuée.
Le commandant REFFALO - chef de cette cellule, membre de la société secrète de l’Ordre de Malte, d’après ses propres vantardises, et pour la petite histoire - n’hésita pas à désigner l’ex-gendarme comme coupable certifié, aux enquêteur de la brigade de gendarmerie de Bayonne, accourus sans délais pour l’occasion, et dont les consignes semblaient avoir été données par avance.
Le plongeon du jeune para fut magistral, mais sans parachute…
Deux mois de brimades en tous genres plus tard, les fameux postes-radio manquant furent retrouvés sur les lieux où ils avaient été…   …oubliés par un de ses principaux accusateurs, le lieutenant ROSSINI, membre de la même cellule « Instruction Spécialisée ».
Entre temps, sa « réputation de mythomane » l’avait rattrapé, s’associant avec sa paranoïa déclarée pour l’occasion ; en effet, il n’arrivait pas à appréhender ce curieux incident comme étant le fruit du hasard…
Le jeune parachutiste avait été si bien roulé dans la boue au sein de sa nouvelle unité, suite à ce coup monté, qu’il préféra ne pas insister quand il apprît, sur ces entre-faits, que son père était mourrant : Il posa alors sa démission, et cette fois ci, sans embrayer sur la moindre réorientation en milieu militaire.

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